Parce que les stratégies des distributeurs doivent constamment rivaliser d’inventivité pour mieux capter et fidéliser les consommateurs, mais aussi s’adapter aux circonstances particulières telles que la crise sanitaire, nous nous voyons proposer d’innombrables façons d’effectuer nos achats.
L’une d’entre elles, qui rencontrait déjà un franc succès depuis plusieurs années, a connu son heure de gloire lors du dernier confinement : le cliqué-retiré, ou retrait en magasin, qui consiste à venir récupérer dans un magasin une commande effectuée en ligne. Lorsque le client vient retirer ses achats en voiture, on parle en français de retrait auto(mobile), ou de retrait à la ferme pour les produits de la campagne.
La pratique du cliqué-retiré rend perméable la frontière entre le commerce traditionnel et le commerce en ligne. C’est un système gagnant-gagnant, qui permet à l’acheteur de trouver sur la toile le magasin qui dispose du produit qu’il convoite, et au vendeur d’attirer des clients dans son magasin.
Le cliqué-retiré est à distinguer du simple repérage en ligne : dans ce cas le client ne concrétise pas son achat en ligne, mais dans le magasin physique.
Enfin, le cliqué-livré (ou livraison de commande en ligne) permet de se faire livrer à domicile ou dans un point-relais l’achat effectué en ligne.
Alors qu’au XIXe siècle les « cliques » désignaient, dans certains dialectes, les jambes ou des sabots de bois, le « clic » est donc aujourd’hui ce qui peut nous permettre d’économiser quelques pas, dans le magasin ou jusqu’à celui-ci...